Voilà je copie ici mon CR, qui est un peu long, je m'excuse à l'avance
En bonne provinciale que je suis il m'a fallu m'organiser pas mal de temps à l'avance pour cette soirée. Je n'ai pas compté les angoisses dûes aux grèves, la peur de ne pas avoir de train, bref...
Mardi 9 novembre, réveil à 5h du matin, impossible de me calmer, la hâte m'empêchait de tenir en place. Tout s'est bien passé pour se rendre jusqu'à Paris, le train était là et bien là, et quel soulagement! Arrivée à 16h15 à Paris, un peu ridicule avec mes plans de métro mais mon amie et moi avons réussi à trouver le PDS ! Hourra! Je me sens pousser des ailes lorsque je l'aperçois au loin, avec cet immense dôme. Je m'approche vers l'entrée des artistes, remarque quelques petits groupes de personne et reconnais même vaguement quelques têtes. Je ne suis pas vraiment comme ça en temps normal, mais du coup je suis allée me présenter, désolée à celle à qui j'ai pu paraître un peu bizarre de débarquer comme ça, ça me faisait juste plaisir de pouvoir parler à des Mozartiennes
Bref, on tourne un peu autour du PDS, mais il faut aller poser nos affaires chez notre hôte (et oui, on n'allait pas coucher dehors... encore que.
). La nuit tombe, la hâte se fait de plus en plus oppressante, je ne tiens plus en place, quel excellent stress! 19H15, on prend le Tram direction Porte de Versailles, on rencontre 2 jeunes filles qui vont voir le spectacle, puis on arrive au PDS, où je vois un groupe de personnes autour des barrières... A ce moment-là je me suis « Est-ce que c'est aujourd'hui que j'aurai ma chance, celle de pouvoir rencontrer un membre de la toupe? »
On s'approche, et qui vois-je au loin ? Florent en personne, venu dire bonsoir. Là j'ai compris que ma soirée était réussie. Mdr Il s'avance pour signer ma place, le temps d'un «
bonsoir » pour lui, d'un «
bon courage » pour moi et d'un «
merci » comme il sait si bien les dire
Je crois que Florent est la douceur en personne, c'est un fait avéré.
Bref, il est temps d'entrer au PDS et de découvrir cette salle que je ne connais pas... Je suis très impressionnée, un peu tremblante, très émue, et je vis un moment de bonheur. On nous indique nos places, 6ème rang carré or, une pure merveille.
ACTE I : Les minutes passent, la salle se remplit, on entend que derrière le rideau ça tape du pied sur la scène, puis Jean-Michel descend les escaliers avec son violon pour lancer la féérie. C'est parti pour 2h30 de bonheur. Le
Dies Irae me donne des frissons, comme la 1ère fois. Maeva, Solal et Jocelyne entrent en scène.
- Spoiler:
1Ère surprise : Changement lors du début de
Penser l'Impossible... J'avoue avoir été prise au dépourvu par cet « adoucissement », pas déçue, dubitative au début, mais pourquoi pas.
Notre Mikele international débarque, toujours aussi fou, toujours aussi fait pour la scène, un bonheur, je ne peux plus m'arrêter de sourire. Je profite alors de chaque seconde, pour les yeux, les oreilles, l'émotion.
Entrée en scène de Merwan, j'adore l'énergie de ce moment du spectacle!
Le trublion, son texte magnifique et Mikele qui suit sa rage de vaincre, sublime. Entrée en scène de Mélissa,
Bim Bam Boum impose le silence, ce tableau est l'un des plus somptueux, et Mélissa y est radieuse et lunaire. Je découvre peu à peu notre nouvelle Maman Weber, qui, je trouve, a bien assuré pour sa première. Elle est pour le moment un peu plus « soft » que Delphine, mais avec le temps ça peut je pense devenir aussi drôle.
Six pieds sous terre, Mélissa et Diane sont resplandissantes. Moi qui n'avais jamais vu Diane sur scène (doublée par Laurie à Nantes), je la découvre avec un immense plaisir ! Tout s'enchaîne à une vitesse folle. Solal et
J'accuse mon père, qui m'impressionnera toujours... Papa Mozart a puissance vocale bluffante sur cette chanson, je n'en ressors jamais indemne!
Puis
Tatoue-moi, le public applaudit, mais reste « gentil », je veux dire, pour le moment, pas d'explosion, pourtant j'aurais pensé à un peu plus d'ambiance, mais c'était mieux que rien!
La Procession, puis la Mascarade, sublime univers onirique et inquiétant, les danseurs assurent, c'est un bonheur de les regarder à l'oeuvre! On sent la fin du premier acte approcher, déjà...
Je dors sur des roses, magnifique, envoûtant, Mikele, sa voix, ses cris bouleversants, cette scène est sublime, toujours aussi prenante, on en a le coeur qui bat la chamade.
Fin du premier acte, mon amie est convertie à la Mozartite Incurable, et c'est un immense pari de gagné pour moi. J'ai hâte du 2ème acte, et en même temps peur de voir la fin arriver...
ACTE II : C'est reparti, « Wolfy » s'émancipe, Colloredo n'est pas d'accord et Merwan s'en mêle. Je connais quasiment les répliques par coeur, mais je ne m'en lasse pas...
Le magnifique tableau de
Place, je passe, énergique à souhait. C'est aussi pour ce tableau que Mikele me fascine : Il développe à la fois énergie et concentration, fidèle à lui-même, c'est tout simplement génial. Je savoure, ça passe beaucoup trop vite !
Entrée en scène (très acclamée, forcément) de Florent, Aka Salieri without mèche, et la question est : comment va rebondir ce sacré Rosenberg ? Mais on verra ça plus tard
- Spoiler:
2ème changement : L'introduction de Si je défaille, plus douce, à la même manière que « Penser l'impossible ». Mais ce changement est, je trouve moins déstabilisant que celui du début...
Les soeurs Weber se chamaillent, Wolfgang revient en Autriche, et le spectacle passe toujours trop vite...
Mariage de Wolfgang et Constanze, ce tableau est plein de joie, j'adore à chaque fois, avec les photos souvenirs, c'est décalé, j'adore.
(C'est un peu confus dans l'ordre des scènes pardonnez-moi, je n'ai pas beaucoup dormi et je plane encore très haut, donc désolée si je me trompe dans l'ordre
)
Le Bien qui fait Mal, un de mes tableaux préférés, à l'intensité exceptionnelle. Estelle chante, on commence à sentir les battements de coeur car on sait ce qui vient après, et là, lumière rouge, danseurs en noir, Salieri torturé, Florent complètement imbibé par son rôle. J'ai été littéralement bluffée... Vocalement, il m'a une fois de plus impressionnée, et son jeu est maintenant manié à la perfection, alors bravo à lui, sincèrement.
Yamin est applaudi, on attend avec impatience ce qu'il va nous proposer pour cette reprise !
On a donc eu droit au «
Je l'aurai un jour, je l'aurai » à propos de Mikele. Puis, avec Florent, «
Salieri, avec sa mèè.. Ah bah non il a plus de mèche, c'est une queue de cheval maintenant! » Mdr
ou encore «
Apapapapapapapa... Vous entendez les hélicos ? ». Il s'est lâché tout en restant soft, mais sacré lui, il a comme d'habitude fait rire toute la salle.
Il nous promet de nombreux fous-rires
L'Assasymphonie démarre sous les applaudissements, Florent seul sur scène, tout aussi bluffant que dans
Le Bien qui fait Mal, on savoure chaque instant en ressentant la douleur de Salieri tant la justesse du jeu est remarquable. Ces tableaux sont vraiment splendides. Puis les répétitions du Mariage de Figaro, échange très drôle entre Jean-Michel et Yamin. Il lui dit «
C'est clair Rosenberg? » tout en lui cachant la vue avec une énorme plume rose, ce à quoi Yamin répond d'un ton hilarant «
j'n'y vois pas grand chose mais oui c'est très très clair. », c'était excellent!
On arrive à l'une des belles nouveautés du spectacle...
- Spoiler:
Mozart et Da Ponte pendant l'écriture de Dom Juan, effets fumée, Mikele porte un masque, le tableau est à la fois sombre et merveilleux.
Le pressentiment de Mozart, puis
Dors mon ange. Je me suis littéralement laissée surprendre, je n'ai pas pu retenir mes larmes hier soir, Maeva était tellement juste, ça faisait étrange d'entendre à nouveau cette chanson en live, c'était magnifique, bravo à elle!
Puis on arrive à
Victime de ma victoire, et pendant 6 mois je me suis demandée si Florent allait changer de trajet dans le public... Et bien oui! Ce tableau est énergique, Florent joue Salieri sous un autre angle, mais tout aussi bien. Un grunt magnifique, et c'est parti pour la course intra-public! Mais il monte cette fois jusqu'au balcon côté droit, il est passé très près de moi, mais bien plus près d'autres personnes qui ont pu avoir le plaisir d'avoir Salieri devant eux.
Un grand moment!
Vivre à en crever... Quel duo sublime...
- Spoiler:
C'est la nouveauté qui m'a le plus impressionnée, les effets fumigènes, W.A.M qui s'éteint et s'envole aux Cieux, Mikele qui s'élève comme un Ange dans la lumière et la fumée, c'était tout simplement SUPERBE et je tiens à féliciter cette mise en scène très symbolique et très forte! Bravo!
L'émotion est alors à son comble, je suis quasiment contre la scène, on dépose un cadeau en milieu de scène, et les premières notes de
C'est bientôt la fin résonnent. Je suis à la fois triste et pleine d'étoiles dans les yeux, c'était magnifique, comme toujours, et j'essaye de leur dire à tous pendant le final en chantant avec eux et en leur montrant du regard combien ils ont brillé. Le public entonne ce nouveau final avec une très belle énergie, tout le monde sur scène sourit, a le regard brillant, le message est clair de notre part :
BIENVENUE CHEZ VOUS. Le rideau se ferme, et voilà, c'est (bientôt) la fin...? Non, car je n'ai jamais pu assister aux dédicaces et je ne vais certainement pas les laisser me filer sous le nez. Mon amie et moi nous dirigeons donc tranquillement vers la sortie des artistes où je parviens à me faufiler sous un des nombreux parapluies (merci les filles
). L'attente pour le moins pluvieuse commence, mais peu importe. Après une petite demi-heure, Florent arrive. Il sourit, il est calme, il est humble, il nous remercie, et on le remercie à notre tour. Une petite photo, pas tellement le temps de discuter, mais c'est compréhensible. Maeva arrive à son tour, rayonnante, « trop mignonne », et c'est parti pour un autre tour de dédicaces. Elle est suivie de près par Yamin qui fait également un petit tour dans les rangs. On voit passer des danseurs, Jocelyn Lemery qui est applaudie, Jean-Michel Meunier, François Chouquet, Albert Cohen. Puis c'est au tour de Papa Mozart de venir nous faire un coucou. Il nous a fait 3 entrées en fanfare, oui 3, puis est passé à côté de chacun de nous avec la même sympathie et la même humilité... Nous avons attendu Mikele une bonne heure, mais en vain, puisque notre cher Wolfgang a pris une autre sortie et a été aperçu de l'autre côté du boulevard avec le reste de la Troupette. Un peu déçue de ne pas avoir pu lui dire quelques mots, mais je me dis que ce n'est que partie remise, j'espère.
En définitive, par rapport au spectacle lui-même :Petite déception : L'absence des musiciens pop/rock en live... J'espérais les entendre jouer, mais apparemment ils ne sont plus là cette année. C'est dommage je trouve, cela changeait énormément l'acoustique, et était plus entraînant... Mais il y a probablement une raison à leur absence...
En contrepartie, dans les must, il y a les artistes en très grande forme, souriants, heureux d'entamer cette nouvelle tournée. Ils nous transmettent ce bonheur, c'est tout simplement magique. Alors merci à EUX. Ce spectacle est une bouffée d'oxygène, de rêve, d'évasion. Ils gardent cette force de nous emmener très loin, c'est fantastique...
Et à propos des artistes :Disponibles, enthousiastes, humbles, drôles, adorables, cela m'épatera toujours. On a envie de discuter avec eux, bien sûr il faut du temps pour tout le monde et on ne peut rarement dire plus de quelques mots, mais ils valent de l'or. J'ai beaucoup de respect pour eux, car ils sont artistiquement et humainement de très belles personnes.
J'aurais également aimé croiser Nathalie, je l'ai cherchée du regard, mais ce sera peut-être pour une autre fois.
Voilà, désolée pour ce roman, mais il y a tellement à dire
J'ai vécu une soirée de rêve, et je n'ai qu'une hâte : recommencer !
Merci à tous ceux qui auront eu le courage de lire en entier... Mdr
Je ne poste pas de photos et vous laisse un peu plus découvrir par vous même ce petit bijou féérique qu'est M.O.R