Merci à tous pour vos CR !!
Etant à la représentation ce soir-là, c'est vrai que le public était euphorique... Qu'est-ce que j'aimerais avoir une horloge à remonter le temps !! OU tout faire pour que le temps s'arrête quand je suis avec eux...
Alors, euh comment résumer cette soirée magique ?! WAOUH semble être le mot le plus approprié.
Arrivée à 19h devant la Halle. Les portes ne sont pas ouvertes. En attendant les retardataires, on se dirige vers le côté de la Halle pour voir si un chanteur / danseur est en dédicaces. On s’avance, on aperçoit quelques membres de la Troupe qui jouent au foot. Notamment, Flo et Merwan. Ce dernier fait signe…
20H, ouverture des portes. Je trépigne d’impatience. Très très bien placée. Parterre. Du coup, pas de grandes têtes devant. Et le secret espoir que Flo passe par là pour « Victime de ma Victoire ».
L’annonce de Dove pour le téléphone et le flash… et là, Jean-Michel arrive et se met à discuter avec quelques personnes du public. Ouuuuh, ça commence !! La boule au ventre... Je suis aux Anges !! La dernière phrase « L’austère Colloredo s’empare du pouvoir » me colle des frissons à chaque fois. Le rideau s’ouvre. Le Dies Irae suit, magistral ! « Penser l’impossible » commence. Avec tout ce qui a été dit, j’avais peur du renouvellement de l’intro. Mais, en fait, non, ça me plait beaucoup. Mikele arrive, suivie par les danseuses, sous l’ovation du public.
« La chanson de l’aubergiste » avec Merwan qui sort de sa trappe donne une dimension festive au spectacle. Il salue le public lyonnais, lequel lui rend bien. Il nous lance : « Faites comme chez vous mais n‘oubliez pas que c’est chez moi ». Mikele surgit. Il entame « le Trublion ». Un peu déçue pour ma part, je préférais l’intro précédente, plus punchie. Mais Mikele a une présence scénique incroyable. Ariane, la nouvelle maman Weber, est différente de Delphine. Je trouve qu’elle manque d’autorité dans son « ça suffit Constance ! ». Mais je ne suis pas déçue du reste de son interprétation.
Vient ensuite « Bim Bam Boum » avec une Melissa / Aloysia toujours plus rayonnante. Eblouissante (dans tous les sens du terme). Diane / Constance enchaîne avec « Ah vous dirais-je maman ». Puis nous voici chez la Princesse d’Orange. Constance et Aloysia se toisent et se jalousent. On n’a pas le droit à « Wolfgang est vrai dans ses sentiments comme dans sa musique. Pas toi ! ». Diane a occulté une partie du dialogue. Pas grave ! « Six pieds sous terre » est vraiment l’une de mes chansons préférées. Anna-Maria arrive, porteuse de la lettre de Léopold Mozart. « J’accuse mon père » avec un Solal à la voix toujours aussi puissante… Puis « tatoue-moi ». Première chanson connue, les applaudissements se font entendre. Et, déjà, la mort de la maman de Mozart. Toujours très émouvante avec la détresse de Wolfgang. Bravo à Mikele pour l’interprétation. « La mascarade ». Et, enfin, arrive « je dors sur des roses », le point d’orgue de ce premier entracte. Déjà ! « Wolfgang Amadeus Mozart, trahi, humilié, vous salue bien ». Il me fait frémir. Son interprétation me cloue sur place à chaque fois (même si, sur le moment, j’ai envie de le prendre dans mes bras tant il me fait voyager avec lui). La chanson monte en puissance. Je trouve Mikele à couper le souffle.
Et voilà l’entracte. Ohlala, non, je veux pas que ça se termine. Ça ne fait que 5 minutes que ça a commencé, non ? Le premier acte est passé en un souffle.
Le deuxième acte commence. Le clown arrive et tyrannise Wolfgang. Merwan est très sadique dans ce rôle, j’adore. ASSEZ !! « Place, je passe » avec sa chorégraphie hyper rythmé et dans un tableau tout coloré. Mikele est au top du top. Il se dépense sans compter, chantant, dansant et sautillant partout. Il bouge d’ailleurs tellement qu’il faut réussir à le suivre…
Vient enfin l’entrée de Salieri et Rosenberg. L’Empereur arrive sur son canapé. La demoiselle sous le drap se relève et s’enfuit en courant. Rosenberg lâche « nom d’une pipe ! ». Fou rire dans la salle. Stéphanie présente son livret. Rosenberg le balade d’un côté à l’autre. Yamin dit : « Je vous présente Monsieur Stéphanie. D’ailleurs, il est plus Stéphanie que Monsieur. Il vient vous présenter le livret dont il est l’auteur. Euh, non, pardon, l’AUTEUSE !! ». Le public est déchainé et rigole. Yamin dit « ça suffit », demandant au public de s’interrompre. Au contraire, il se fait gentiment siffler… L’empereur se baisse sur son sofa. D’après Yamin : « Problèmes gastriques. Du colon. Gérard ! (Gérard Collomb est le maire de Lyon) ». Explosion de rire dans la salle. Salieri est toujours aussi puissant avec « on ne peut nier sa jeunesse et son inexpérience ». Ouuuh, ce soir, on a droit à un Flo très sombre, avec sa voix très grave. Stéphanie jubile : « Il a choisi Mozart, il a choisi Mozart, il aaaaaa… ». Rosenberg le coupe : « ça y’est, elle a fini Lady Gaga ? ». Puis, il enchaîne, je crois, avec « Vous êtes moche, vous êtes laid, vous ne servez à rien, disparaissez ! ».
Retour dans la pension des Weber. Ariane imite Diane. Trop drôle. Wolfgang y fait son entrée. Constance enchaîne avec « Si je défaille ». Une interprétation parfaite de la part de la belle Diane. Elle me touche vraiment sur cette chanson. A la fin du tableau, Laurie / Sophie fini enroulée dans le drap, la faute à Marjolaine / Josépha. Arielle / Cécilia en fait d’ailleurs la remarque, pour que tout le monde en profite.
Les répétitions de l’Enlèvement au Sérail. Yamin et Flo arrivent sur scène. « Mozart est là ou Mozart n’est pas là ? Mozzarella ou Mozart n’est pas là ? Je dois répéter. Les Lyonnais ont compris, eux ! ». « Présentez-nous vous diiis-jeee ». « Je m’ennuie. Oooh, je m’ennuiiiie ». Yamin fait rire toute la salle qui ne demande que ça.
Mikele / Wolfgang joue avec Diane / Constance. « Wolfy » et « Pouchi, pouchi » se courent après. J’adore leur jeu de séduction et le contraste de la scène : la froideur de Salieri et l’extravagance de Wolfgang.
« Oh oui, des notes, des notes ! TROP DE NOTES !! Il paraît que votre pièce est truffée d’erreurs insurmontables, injouables ». J’ai beau m’attendre à cette scène et connaître les textes, je ri toujours autant, surtout avec l’interprétation et les mimiques de Yamin. Mikele singe Yamin qui se retourne. « Vous vous foutez de moi là ? ». Mikele désigne Stéphanie et dit « c’est lui ». Yamin : « En plus, vous êtes un menteur. Laissez moi vous dire quelque chose, en toute amitié : JE VOUS HAIS, je vous hais, je vous hais, je vous hais ! Mais ça reste entre nous hein Oh oui, je vous déteste. Je l’aurais un jour… ». Mikele retourne au centre de la scène, se penche pour son salut. Bien sûr, il nous montre son derrière. Les cris dans la salle se font retentir (en même temps, le contraire m’aurait étonné). Il se retourne, petit clin d’œil… La salle est encore plus excitée !!
« Le bien qui fait mal » avec un Flo complètement dans son personnage, totalement imprégné dans son rôle. j’aime beaucoup trop cette chanson. Mais pour le prendre en photo, pas simple !!
Puis vient la scène avec le tuteur. Cécilia réclame 350 florins au lieu de 300. Gourmande la madame Weber !!
Mais Constance déchire la feuille et Wolfy la demande en mariage. Ce passage me fait un effet bœuf. Je trouve ça tellement attendrissant et si parfait comme demande en mariage. D’ailleurs, le baiser dure bien assez longtemps… Qu’ils en profitent après tout ! « Les Solos sous les draps », parfait, comme toujours. De l’énergie, de la puissance vocale. Une montée en puissance. Je n’ai pas vu le mini fou rire de Maeva et Solal mais ma sœur m’en a parlé. Par contre, j’ai bien entendu Mikele rire de la « farce » que lui ont fait les danseurs.
Et puis, enfin, LA scène culte entre Rosenberg et Salieri. La Halle était pliée de rire, tellement que Yamin nous a dit « ça suffit oui ? ». « Avec sa mèch… Ah non, il n’a plus sa mèche. Maintenant, il a sa queue de cheval. C’est son côté Raiponce, vous voyez ». Puis, le pas de danse. Petits pas. Entrechats. Arabesques. Et hop, il se heurte à Flo. Yamin regarde les chaussures : « ces pieds me disent quelque chose ». Puis il remonte doucement « oh non, là, ça me dit rien ! ». AH !! AH !! Cette scène me fait toujours autant rire. Flo répond : « dites-moi Rosennnberrrrrrg… ». Waouh, je suis impressionnée, Flo a gagné en souplesse depuis l’année dernière. :lol !: Les deux entament alors la scène de Corneille / Racine. Le public en redemande. Et Yamin « coupe le son ». Définitivement, cette scène est LA scène culte du spectacle.
L’arrivée de Da Ponte. Puis les répétitions de l’Enlèvement au Sérail, la danse du final. Yamin se prend la plume du chapeau de l’Empereur dans la tête. Et enfin, « l’Assasymphonie » acclamée par tout le public. D’ailleurs, un peu trop. Parce que tout le monde applaudissait. Du coup, on entendait moins la musique et Flo la chanter, rompant le charme de la chanson. Heureusement, ça n’a pas durer. Flo me submerge avec son interprétation. Waouh ! Je manque de mot parce que tout est dans le ressenti dans ce tableau si puissant.
Les Noces de Figaro est un succès. J’aime beaucoup la chanson espiègle avec les deux sœurs Constance / Aloysia. Et Yamin vient les couper: « A y’est, elles ont fini les cigognes ? » et nous couper aussi parce qu’on riait trop : « Taisez-vous !! ». Quelques sifflets dans le public… Hihihi
Puis, arrive la scène de Dom Juan. Mikele apparaît avec son masque. La scène est inédite pour moi alors j’en profite à fond. Elle renferme aussi quelque chose de mystérieux, avec la fumée qui se dégage. Parfaite idée !!
Et, enfin, on revoit Maeva. Elle entame « Dors mon Ange » qui est une chanson magnifique mais très triste. Maeva, probablement submergée par l’émotion, ne peut pas finir sa chanson. Du coup, je trouve que son interprétation est encore plus forte, plus belle et plus poignante (n’oublions pas qu’elle parle quand même de la perte de son père).
La commande du requiem, toujours très sombre. J’aime beaucoup la voix du quêteur. En peu de temps, on bascule dans le côté sombre du spectacle. La fin se fait proche, et ça, moi, j’aime pas du tout.
Retour à la Cour de Vienne avec les courtisans. Rosenberg jubile de la « défaite » de Mozart. Flo part avec « Victime de ma victoire » et descend dans le public, suivi par les danseurs. Pas de furies à l’horizon, prêtes à lui sauter dessus. Ouf !! Il peut faire le tour tranquillement. Et puis, bon, il finit sa chanson dans une jolie glissade à 2 mètres de ma place, alors disons que c’est parfait…
Voici enfin le moment culminant du spectacle. Mozart est malade. Estelle chante le « Lacrymosa ». Et « Vivre à en crever » avec les deux garçons. Cette chanson me transporte avec eux, mais j’ai toujours du mal à m’envoler à cause des groupies dans les allées qui veulent rejoindre la scène. Malgré tout, je fais abstraction et je me laisse emporter. J’en ai les larmes aux yeux. Mikele s’envole parmi les Anges. C’st si magnifique !! Le rideau se ferme. Je n’en reviens pas, c’est déjà fini. Tout ça n’a duré que quelques minutes.
Ni une, ni deux, je prends mes affaires et me faufilent devant, plein centre. Merwan et Diane entament « C’est bientôt la fin », puis Solal et Maeva. Maeva a les larmes aux yeux. Elle est si émotive. Flo arrive avec Melissa. Et enfin Mikele et Estelle.
J’en prends plein les yeux une dernière fois. Je regarde tout le monde dans les yeux pour en profiter pleinement. Tout le public la chante, c’est super joli. Regard de Flo et Solal dans ma direction. Réalité ou fiction, peu importe, moi j’y crois !!
Flo va prendre sa guitare pour « l’Assasymphonie » et là, je vois Maeva s’éclipser. Je suis triste pour notre jolie princesse. Flo nous dit : « je l’ai déjà dit y’a quinze jours et je pensais pas le redire aujourd’hui. (Euh non, Flo, c’était y’a 8 jours). Mais vous êtes le meilleur public de France ». Ovations. Déchainement. Lyon vient donc de battre Dijon… Yessss !! Je peux vous dire que de mon côté, on n’est pas peu fier…
En même temps, j’ai déjà fait pas mal de concert à Lyon. Et, celui là, c’est vrai qu’il était particulier. Une ambiance électrique, une salle totalement dévouée à cette troupette. Ils le méritent tellement. Des soirées comme celle-ci, j’en voudrais tellement.
Après le final, je rejoins mes amies qui étaient, elles, restées à leur place. On discute, on débriefe, surtout avec une qui n’avait jamais vu le spectacle. Puis, on remarque qu’il y a un attroupement sur la droite de la scène, et que les vigiles sont en train de rajouter des barrières. Oh, je sens venir le coup ! Je m’avance, mes amies sur mes talons, elles ne voulaient pas me perdre. :lol !: On se glisse tout juste derrière les barrières. Très très bien installée. Personne pour nous presser contre. Les vigiles poussent alors les chaises pour faire plus de place et l’un deux dit « ils vont passer par là pour les dédicaces ». Alléluïa !!! Ce qui veut dire qu’on est aux premières loges. Yessss !! Les vigiles préviennent « pas de cri, ou de personnes pressées contre les barrières, sinon on arrête tout ». Le message est passé ! Tellement bien passé que je ne n’ai même pas vu arriver Solal et Yamin. Tout se fait dans le calme.
Solal arrive à notre hauteur. Là, l'un des vigiles en appelle un autre: "Jean ? Jean". Solal répond :"Oui ?" et nous explique "je réponds à tous les prénoms, comme ça je suis sûr de pas me tromper"... loool
Puis, il arrive devant nous.
Solal : Alors c’était bien ? Ca vous a plu ?
Moi : Parfait. Mais, maintenant, la prochaine fois c’est à Bercy. Et ça va être dur.
Solal: Oh mais y’a du temps encore.
Moi : Mouais… Mais heureusement, il y aura Adam et Eve après.
Solal: Ah oui, il faudra être là aussi.
Et là, Yamin qui suivait se glisse dans la « conversation ».
Yamin : Moi Obispo, je m’en fous. Alors là, il n’a pas voulu de moi. Et j’en ai RIEN à faire !!
Moi : Il sait pas ce qu’il loupe.
Yamin : Oh oui. Ah bah c’est gentil ça.
Ma sœur : Ouais, nous on est venu voir que toi Yamin.
Là, il voit une affiche « Merci du public Lyonnais » qu’une de mes amies lui faisait dédicacer. Il la lit à haute voix.
Ma sœur : Mais, nous on n’est pas de Lyon.
Moi : On vient de l’Ain.
Yamin : Moi aussi je viens de l’Ain.
Moi : oui, on sait, c’est pour ça qu’on le dit.
Ma sœur : Bon bah, maintenant on peut partir on a vu Yamin. On venait te voir toi.
Moi : d’ailleurs, on est arrivé que pour le 2e acte.
Yamin : SECURITE !!! Elles veulent partir. Elles viennent de l’Ain. Elles ont de la route à faire.
Ma sœur : Non, non, on va rester encore un peu…
Tout le monde riait autour de nous… Très bon moment que je garderai longtemps dans un coin de ma tête !!
Puis arrivent Diane et Melissa. Tout est plus calme pour les filles. Elles sont plus réservées. Mais toujours très gentilles. Melissa est très intimidante, je trouve.
Puis vient Estelle, je suis contente parce que je ne l’avais pas vu au showcase de mercredi.
Ma sœur : oh mais elle est toute petite en fait. Avec la coiffure sur la tête, on s’imagine pas.
Estelle (qui en entendant, se retourne vers nous) : Eh oui, je triche sur scène.
Et, enfin, enfin, enfin, Flow. Alors qu’il s’approche doucement, on regarde son look… pour le moins étrange, ce soir !!
Ma sœur : c’est vrai qu’il a un sourire ravageur.
Bien sûr, Flo a entendu. Du coup, monsieur fait la moue…Pour la moins craquante également. Flo arrive et j'avoue volontiers que c’est vrai ! Il est adorable ! Surtout que dans la file, il avait déjà été complimenté pour ses magnifiques yeux et pour ses cheveux… Oui, bon, tout est parfait, chez lui !!
Il s’approche de nous. Il signe mon livre avec un magnifique cœur. Sur le coup, je lui dis parce que je suis contente, il ne le fait pas à tout le monde. Et là, il me fait un de ses fameux sourires… Ravagée !!!
Moi : bravo pour ce soir. Avec une voix très profonde, très grave, ce soir, c’est parfait.
Ma sœur lui fait signer sa place. Elle a droit au petit cœur aussi.
Mes deux amies présentes ne l’ont pas eu, elles… Hihihi… Passons… On lui parle mais, honnêtement, je ne me souviens plus de quoi. Perturbée…
Puis, enfin, Mikele se pointe. Entouré d’une horde vigile… Ma sœur lui fait signer la photo que j’ai pris avec lui au showcase.
Mikele, la regardant : Oh la tête que j’ai là-dessus (avec son joli accent italien).
Il signe quand même mais ne s’attarde pas plus.
Maeva et Merwan ne sont pas sortis. Je suis un peu déçue parce que, déjà mercredi, je n’ai pas pu avoir la dédicace de Maeva. Et puis, j’aurais bien voulu faire signer la photo que j’ai faite avec Merwan par mon clown préféré.
Et voilà, cette fois, c’est fini pour de bon !! Fin de cette soirée si parfaite… Un spectacle si merveilleux… Des artistes adorables. J’ai encore des étoiles plein les yeux… Si seulement tout pouvait recommencer…